VENENO

1987
Nantes
Graffiti, Gravure

Veneno

« J’aime l’idée que le graffiti se propage dans les rues et les villes comme du venin dans les veines. »

VENENO est originaire de Bretagne où elle est née à la fin des années 80. Elle a vécu de nombreuses années Nantes, ville proche de sa région d’origine. Elle commence le graffiti en 2006 à Toulouse. Cette discipline lui permet de voyager à travers le monde entier.
Invitée à organiser des ateliers graffitis pour des jeunes de milieux défavorisés dans un bidonville au Mexique, VENENO a aussi participé à de nombreux festivals en Afrique : Sénégal, Bénin, Maroc...

Son style rappelle celui de l'art de la gravure, à la manière du « Cross Hatching ». Elle travaille généralement ses personnages avec très peu de couleurs afin d’obtenir un rendu très contrasté. Ses illustrations représentent très souvent des animaux sauvages ou des animaux humanisés dans le milieu du Hip Hop.

Cette artiste pluridisciplinaire débute la gravure sur linoléum et sur bois à son retour du Mexique en 2015. Ce pays l’a énormément inspiré et l’inspire toujours. VENENO dit elle-même qu’elle en est tombée amoureuse. Après avoir vécu 3 ans à Oaxaca de Juarez dans l'état de Oaxaca (Mexique), VENENO est revenue s’installer en France dans sa ville de cœur, Nantes. Ses gravures s’inspirent beaucoup de la culture mexicaine et des moments vécus là-bas.

VENENO a également travaillé deux ans avec les détenus de la prison pour homme de Oaxaca où l’atelier se trouvait au cœur de la prison «Taller Grafica Siqueiros». Elle y a donné des cours de gravure et y a élaboré des projets d'exposition. Son dernier projet en date : «Proyecto Vándalo» (« Projet Vandale ») a été réalisé avec 17 détenus en cinq mois.

Parallèlement au graffi¬ti et à la gravure, VENENO développe l'art du crochet pour customiser et créer des objets emblématiques du mouvement Hip-hop qu’elle recouvre entièrement de laine. Elle a ainsi customisé au crochet un ghetto blaster (Radio cassette), une platine vinyle, des chaussures Sneakers, des mixtapes, vinyles, bombes de peinture pour graffi¬ti etc… Son concept s’explique par la volonté de détourner ces objets Hip-Hop pour leur donner un aspect moins brut, plus girly.

Mexico Oaxaca