JO BER

1983
Paris
Graffiti, Perso

Jo Ber

« L’art des premières civilisations m’inspire profondément, et cela se voit dans mes créations. »

Né en 1983, JO BER vit et travaille en région parisienne. L’artiste passe sa jeunesse dans les méandres de la Défense à slalomer entre les tours et les souterrains. Passionné de dessin et de bande dessinée, il crayonne tout le temps et remplit par dizaines les carnets de croquis.

Il commence le graffiti au début des années 2000 dans les terrains vagues, sous le pseudonyme de BER, et se concentre sur les personnages et décors qu’il intègre à des réalisations collectives puis, avide de nouveaux supports et de nouvelles sensations, il se met à peindre dans la rue, sur les voies ferrées, etc.

JO BER se prend alors de passion pour les roulants, et n’hésite pas à braver l’interdit pour apposer son style sur les trains. Sa passion du ferroviaire va l’amener à découvrir de nouveaux pays et de nouveaux horizons.
JO BER n’abandonne pas pour autant le dessin, bien au contraire, il collabore à la création d’un fanzine de bandes dessinées satiriques « La Koulure ».

Aujourd’hui, JO BER concentre son travail sur mur, sur la toile et sur le papier. Il prend un malin plaisir à jouer avec la composition pour raconter ses histoires. Des histoires drôles, des situations cocasses, un regard amusé et piquant sur notre quotidien font de l’univers de JO BER un véritable conte à géométrie variable. Ces personnages aux visages ronds et souriants nous font part de leurs états d’âme. La douceur des couleurs contraste avec l’ironie sous-jacente.

On décèle dans ses œuvres toutes ses intentions qui consistent à esquisser les contours d’un univers imaginé.

Ses inspirations sont larges, elles vont de la bande dessinée (Will Eisner, Frank Miller, Robert Crumb, Katsuhiro Otomo, Moebus,...) à l’art des premières civilisations. Il s’imprègne de tout ce qui l’entoure, le digère et le restitue avec son trait délié qui lui est propre.

Il s’approche du mouvement de la figuration libre dans sa façon de composer ses tableaux, dans sa manière d’appréhender la peinture et dans le caractère populaire que peut avoir son travail.

Meso Mytho